En dehors du terrain, l'Ivoirien Yaya Touré aime les choses simples. Il a le sens de la famille (ses frères Kolo et Ibrahim sont également footballeurs professionnels). Il n'aime pas particulièrement les gadgets technologiques. Il n'oublie jamais ses racines et fait régulièrement don d'équipements de football PUMA à des enfants d'Afrique de l'Ouest. Lorsqu'il est loin de chez lui, il dit que ce sont les gens qui lui manquent le plus. Sur le terrain ? Pas de place pour les sentiments. Touré se transforme en l'un des joueurs les plus féroces au monde. Joueur intercontinental qui a joué et marqué des buts de la Côte d'Ivoire jusqu'en Ukraine, de la Grèce jusqu'à Monaco et l'Angleterre avant de faire le chemin inverse, Touré a été formé au poste d'attaquant à l'ASEC Abidjan. À 18 ans, il part pour Beveren mais, quelques saisons plus tard, c'est avec l'AS Monaco que sa carrière décolle et qu'il révèle tout son talent : une technique dynamique de déplacement d'un bout à l'autre du terrain et une présence physique « colossale ». Il s'est encore illustré avec le FC Barcelone, remportant 6 titres rien qu'en 2009. Touré a signé avec Manchester City en juillet 2010. Lors de sa première saison, il a aidé son équipe des « Citizens » à remporter leur premier trophée en 35 ans. Élu footballeur africain de l'année en 2011 et 2012, on peut être certain d'une chose, Touré est dans une phase bouillonnante et il n'a pas l'intention d'en rester là.
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